Là-bas |
Un peu en dehors des cités conquises
Une vaste plaine
Rouge sèche rocailleuse
Territoire d’une terre soulevée par les vents
Des nuages blancs d’où aucune eau ne coule
Les légendes y circulent
Happées par le tourbillon de l’horizon
Faut-il que tu le traverses
Faut-il l’arpenter de long en large
Et se soumettre à son silence
En bord de terre tu regardes
Écoute et respire
Le silence des grillons
Le frottement des pierres contre le sable
Sous le ciel brûlé des journées d’août
Aucun endroit n’est de tout repos
Rien à toucher rien à prendre
La terre calcinée
S’est répandue sous les pas
Véronique
© Véronique Poussart 2019
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