Nuages et balivernes |
Les grains se forment
Impétueux et brefs
Au pas de course
On range les outils
Et ferme les carreaux
À l’horizon
Glissent les cirrus
Alanguis et discrets
Sans y prendre garde
Il serait facile de croire
À un été éternel
Mais pour sûr
Il n’en sera rien
Le soleil mène son pas
Plus court le jour
Plus tôt le crépuscule
À l’ouest déjà
Les fissures dans la lumière
Les feuilles retroussées
Annoncent la prochaine ondée
De voyage en voyage
Comme des oiseaux migrateurs
Cotonneux et duveteux
Leurs ombres filent un temps
Dont nous sommes étrangers
Véronique
© Véronique Poussart 2019
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