Le Jardin des Tuileries
C'est l'heure fauve
Des fins de journées
Les arbres roussissent
Un peu
Dans les allées
Les promeneurs
Frissonnent
Le temps des jeux
N'existe plus
Sauf dans les cartes postales
Bien rangées
N'existent que des conversations
Éparses et feutrées
De celles qui irriguent les coeurs
Véronique
© Véronique Poussart 2022