Bord de mer et rien d'autre |
La mer est
juste d'écume
Juste de
brouillard effiloché
Une vapeur
qui se devine et qui se sent
Des varechs
luisants
Glissant les
uns sur les autres
À la marée
montante
Des cris
sombres d'oiseaux presque blancs
Ils plongent et
plongent et plongent encore
Soudains
comme un départ
Abruptes
comme une absence
C'est un vide
qui s'appelle vertige
Des pas des
pas et encore des pas
Le sol
rocailleux et revêche
Comme un
visage qui aurait boudé toute sa vie
Tout près si
accessibles
Des
coquillages dans de minuscules flaques
Et toujours
la lumière au travers du brouillard
Et toujours
les ondes qui construisent le jour
Véronique
© Véronique Poussart 2017
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