N'y voir que du feu |
C'est un pays andalou
De nostalgie et d'ardeur
Tous les soleils du monde s'y réunissent
Flamenco disent-ils
En pas cadencés et hanches cambrées
Dans la chaleur du soir
Tard bien tard dans la nuit
Lorsque les feux s'éteignent
Que les femmes ont cessé de danser
Que leurs robes ont cessé de tournoyer
Le pays ferme ses volets
Se refait une nuit mauve
Les arènes sont désertées
Les ollé envolés comme colombes
Les souvenirs aux couleurs de brasero
S'endorment avec les conquérants
C'est un pays de ténacité
De lumière sèche
Les pins y sont parme le soir
Et rouge à midi
La colline au loin embrasse ses toreros
Et rend hommage à Picasso
Véronique
© Véronique Poussart 2016
Aucun commentaire:
Publier un commentaire