Papillons de jour papillons de nuit
Mon père les aimait tellement
Qu’il nous a présenté leurs ailes
Leur brillance leur chatoiement
Leurs multiples métamorphoses
Alors que nous étions hauts comme trois pommes
Nous les savions un peu surréels
Se déplaçant avec grâce
Sur les trames quasi invisibles de l’univers
Nous savions leurs voltiges
Et leurs voyages
Abeilles bourdons
Et oserai-je le dire
Guêpes aux dards douloureux
Allez encore butiner et ensemencer
Nos fleurs éphémères
Et nos désirs un peu fous
Véronique
© 2021 Véronique Poussart
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