La géologie des jours
À force d’accumuler
Les timbres
Les photos
Les nappes
Les plats de service
Les revues de déco....
Il faut bien réaliser
Que les strates des passions
S’empilent dans les armoires
Et encombrent les jours
Ce qui m’intéressait ne me captive plus
Ce qui me défiait
Je l’ai abandonné au combat
Ce qui parsemait ma route
Se dilue avec l’impossibilité
De garder vivant
Ce qui s’appelait naguère
Le printemps
Ses bourgeons et ses lois
Invite à l’aventure
D’une vision nouvelle
Moins mais mieux
De ce trop faire place nette
Ne conserver en mémoire
Que les traces du cœur
Et sans rien renier
Cueillir un bouquet
Véronique
© 2021 Véronique Poussart
2 commentaires:
Eh oui, le temps passe et les sources d'intérêt évoluent vers de nouvelles aventures. Au printemps, tout l'environnement pointe vers le renouveau. Yves
Tellement juste Véronique.
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