Hommage à Folon
Il dessinait des arcs-en-ciel
Des nuages dérivant en douceur
Ses hommes bleus se promenaient
Légers et libres
Des maisons comme des bulles protectrices
Pour les peines du coeur
Des murs de briques
Dans les courants d’air des villes
Des rouges flamboyants
Contre les pastels des petits matins
Folon des mécaniques
Folon des oiseaux
Folon des rivages ourlés d’écume
La poésie doit rester
Nous a-t-il dessiné
La poésie doit rester
Et glisser
Des musiques cristallines
Dans la sécheresse des déserts
Véronique
© 2020 Véronique Poussart
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