dimanche 26 avril 2020

26 avril 2020

Quatre strophes pour Telemann

Cinquante fois
Il lui a dit je t’aime
Mais ce n’était pas suffisant
Il a pensé
Des mots d’amour
Il en faut cent

Cinquante pas
Derrière chez lui
Et puis devant
Mais ce n’était pas suffisant
Il en a fait cent

Cinquante tulipes 
Il a cueilli
Pour un bouquet si grand
Ce n’était pas suffisant
Pour son vase
Il en fallait bien cent

Cinquante fois
À écouter TELEMANN
Même cent fois ne  suffisent plus
Alors
Il l’écoute tout le temps

Véronique

© 2020 Véronique Poussart

1 commentaire: