Un oiseau ne fait pas le printemps |
On pourrait le croire
À voir passer les oies par milliers
Elles piaillent
Et tout en volant à l’unisson
Elles tracent mon prénom
Étrangement
Parfois en direction de l’est
Parfois en direction du sud
Déterminées
Comme un immense corps
Rapaillant ses morceaux
Si nombreuses
Longeant la falaise
Effarouchées d’un rien
Insensibles au froid
Marquant la distance
Avalant les routes invisibles
J’attends quand même les mésanges
Les orioles les merles
J’attends l’herbe et les crocus
Pour nommer la saison
Véronique
Pour en savoir plus sur l'auteure, cliquer ici
© Véronique Poussart 2019
À voir passer les oies par milliers
Elles piaillent
Et tout en volant à l’unisson
Elles tracent mon prénom
Étrangement
Parfois en direction de l’est
Parfois en direction du sud
Déterminées
Comme un immense corps
Rapaillant ses morceaux
Si nombreuses
Longeant la falaise
Effarouchées d’un rien
Insensibles au froid
Marquant la distance
Avalant les routes invisibles
J’attends quand même les mésanges
Les orioles les merles
J’attends l’herbe et les crocus
Pour nommer la saison
Véronique
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© Véronique Poussart 2019
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