Les chemins du soleil |
Où il rase les murs furtivement
Contourne un lilas
Et quelques fougères
S’amuse des ombres
Éclaire le livre posé sur la chaise
S’étend à midi
Dans les champs du monde
Et les mers de seigle
Frissonnant au vent
Sans retenue aucune
Les nuages dépliés
Comme une nappe sur le sable
Va-t-il perdre le nord
Va-t-il déraisonner
Il souffle le chaud
Sur notre hémisphère
Ce n’est pourtant que le matin
Et déjà il s’envole
Par millions de chemins
Nous en saurons plus
Si Parker
Filant droit devant
À toute allure
Ne se retourne pas
Surtout pas
Véronique
© Véronique Poussart 2018
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