Gordes |
Les pavés blonds des terrasses
Écrasées de soleil
S’embellissent
À mesure que le temps passe
La mémoire
Pétrit les souvenirs
Les amalgame
Dans les mêmes sillons
Heureux heureux
Qui comme Ulysse
À fait un long voyage
À Saumane
À Gordes
Je flâne encore
Je savoure les olives
Les fruits confits
Les cafés des placettes
Pour ce jour
La pousse des feuilles
Les verts tendres
Les pivoines sortant du sol
Me suffisent à peine
Car foulard au cou
Je me promène
Porte fermée
Je me protège
Véronique
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