Cycles |
Chaque mois
de mai
Ramène un
improbable beau temps
De peine et
de misère
Il se fraye
une ligne verte
Et voici que
du jour au lendemain
Dans une
fulgurance étonnante
Cela se
répand et envahit l'espace
Bientôt
partout
Comme une
marée galopante
Le mois de
mai court à perdre haleine
Sauvage et
débridé
Aussi rapide
qu'un cheval de Camargue
Aussi
envahissant qu'un chagrin soudain
Il
appartient à notre territoire
Nordique et
exigeant
De libérer
les vannes du barrage
D'ouvrir les
portes aux sensations du passé
D'étaler ses
ardeurs et ses fureurs
Dans les
regards soudain
Une lueur un
plaisir
Et les
bourgeons des marronniers
Fous furieux
de vie
Éclatent
comme feux d'artifices
Heureusement
Les cycles
reviennent
Emportant nos
cœurs
Vers des
chemins reconstruits
Véronique
©
Véronique Poussart 2017
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