Le départ |
Il avait
longtemps songé au départ
Des nuits
complètes à veiller
À se demander
les quand et les pourquoi
Arcabann
était finalement parti
Aux toutes
petites heures du matin
Sans se
retourner sans sourciller
Il lui
fallait aller voir au delà des terres
Déjà
cartographiées par les habitudes
Et les rites
des chasses
Parti vers le
sud
Vers des
vallées qu'il espérait vertes et giboyeuses
Ne savait pas
siffler mais pouvait d'un simple roseau
Créer des
mélopées et des rythmes un peu saccadés
À la mesure
de ses pas et de ses découvertes
Et d'un coup
bien frappé bien net
Tailler des
silex à la simple vue des pierres
Des rivières des collines de larges passages
ocres
En avait vu
par centaines
S'éloignant
toujours
Interrogeant
le crépuscule
Ne scrutant
que devant
À force de
marcher d'observer et d'apprendre
Était devenu
un autre
Beaucoup
d'années passeraient
Avant qu'il
ne revienne
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