Le printemps |
Soudainement
Les bourgeons éclataient
Ils ne se développaient pas
Ils éclataient
À marcher à respirer à sentir
Entre les odeurs de terre
Et celle lointaine d'un feu
Il venait des idées de bonheur
Les oies passaient piaillant
Dans un ciel démesurément bleu
Et divisaient l'horizon en deux
De leur "V" si superbe
Et si mathématiquement harmonieux
Puis marchant au bout du champ
Sécateur à la main
Il m'est venu le souvenir
De vases rangés
Sur une tablette d'atelier
J'ai ainsi coupé branches de saules
Aux chatons dorés
Fleurs de sureau dans leur coque rougeâtre
Tiges flexibles de spirées
Et quelques jonquilles
Juste prêtes à s'ouvrir
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