Les cartes d'hier |
Y restent des traces de mouillages
De jours disparus
De coches gravées
Dans les cales des voiliers
Des toiles solides
Cousues et recousues
Points de marins
Et points d’aventures
Dans les criques et les baies
Le bois s’amoncelle
Et ton nom dérive
Dans sa bouteille à la mer
Chacun reste chez soi
Entouré de ses bras
Câlinant son espérance
Et rêvant de bouger
Les cartes restent
Sans les partances
Les maisons sont des îles
Où nul n’accoste
C’est le grand bleu
Là-bas
Là-bas
Comme les cartes l’avaient nommé
Véronique
© 2020 Véronique Poussart
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