Partir
Il fallait s’embarquerCe jour-là
De préférence à un autre
Le regard voyait loin
La brume était vive et salée
Partir
Ce jour-là
De préférence à un autre
Quitter semblait plus facile
Découvrir plus enviable
Tant à voir
Comme un rêve éveillé
Ce n’était même pas
Vivement qu’on arrive
L’imagination comblait les blancs
Chaque jour ceux qui partent
Croient pouvoir revenir
Mais les côtes reculent sans cesse
Et les souvenirs partent en dérive
Comme une écume de mer
Sachant tout du passé
Véronique
© Véronique Poussart 2018
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