Promenade* |
Et s'y promener comme en pleine nature
Buter sur les zones sombres
Aux rêves cadenassés
Des souvenirs lumineux
Remontent à la surface
Mots doux et mots tendres
Mots mordants
Comme chardons piquants
Moments vagues de toutes les imprécisions
Des non-dits
Des voyages impossibles
Bien cachés dans les neurones
Est-il utopique
De parcourir enchantés
Les routes des passés lointains
Et de grimper sur les collines du possible
C'est dans le flou
De ces paysages
Mordorés et bleutés
Que le cœur se promène
C'est dans le flou
Des vents de la pensée
Chargés de la lumière du jour
Que je me promène
Véronique
* La promenade peut être longue car notre cerveau possède environ 160 000 kilomètres de fibres nerveuses
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